Témoignage de Hanny

Témoignages

Le mot clef qui décrit le mieux mon expérience comme membre fondateur de Anayi c’est « transformation ».

D’abord j’ai vécu une transformation personnelle en visitant le bénin, ce beau pays. Voici quelques exemples:

On nous a accueilli, avec amour et d’une façon généreuse. En effet, leur hospitalité était formidable. Nous étions émerveillés de voir la famille béninoise unifiée, ses membres manifestant un sens d’appartenance que moi je n’avais pas vu dans mon propre pays. En tant que femme/étrangère je n’étais ni questionnée ni jugée. Mon manque de connaissance de leurs langues m’a été pardonné. Bref, j’avais l’impression que je recevais plus que je donnais.

En voyageant du nord au sud du beau pays, le Bénin, je m’apercevais que notre présence serait fort utile. Je n’oublie jamais ces parents qui regrettaient de ne pas pouvoir envoyer leurs enfants à l’école. Ils n’avaient pas les moyens d’habiller leurs enfants en kaki, les uniformes scolaires obligatoires dans le système éducatif béninois. Notre premier projet a ainsi pris naissance, le projet kaki : la procuration de kaki pour ces enfants.

Des centaines d’enfants sont maintenant capables de fréquenter l’école grâce à ce projet. Néanmoins, des centaines d’autres enfants attendent encore la réception d’un kaki pour débuter leur scolarisation. Une image reste ancrée dans mon esprit: celle de deux femmes qui se querellent avec nous parce que nous n’avons pas fourni des kakis à leurs enfants.

Êtes-vous prêt à apaiser de telles femmes soucieuses de l’avenir de leurs enfants avec un don de 15$, le prix d’un kaki?

Enfin, en tant que femme je me suis aperçue que les domaines suivants sont excessivement vulnérables dans la société béninoise: a) de la femme- veuve, seule et/ou excessivement pauvre et illettrée b) des enfants pauvres et des orphelins. Il est important de travailler à faire avancer ces causes.